Le repos, un doux rêve pour la nuit,
Qui pour lui n’est que cauchemar,
Déliquescence de ses pensées, tintamarre
De son esprit incontrôlable, telles la pluie…

Elles tombent, comme l’eau des gouttes,
Lessivent toute trace de résistance,
La folie le guette, il entre en transe,
En vain cette lutte, coûte que coûte…

Le temps passe, file entre ses doigts,
Lui impose des choix, cruelle déchirure,
Il voit s’éloigner au loin, les parures
Des gens qu’il aime, ses rêves volent en éclats…

Le sommeil tombe, sous cette rivière d’or,
Ange aux milles joyaux, il le contemple, l’astre,
Comme la lune surveille la nuit, alabastre
Enivrant, brise son infime résistance… Enfin, son trésor…

Lafée

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