J’ai forgé mon âme
Dans une carapace de rêves.
Là ou l’amour se pavane,
Lent comme une coulée de sève,
Tel un emblème Tout Puissant.
J’ai forgé mon cœur,
Aux beautés de la nature
et la patience qui emplie mes mœurs
m’élève vers une fin future
Tel un emblème Tout Puissant.
Ma forge est comme un repère
Là où les pensées naissent et fécondent,
Façonnés à grands coups de marteau.
De moi même je suis le Père
L’instigateur de mon propre monde
Tel un emblème Tout Puissant.

Mes ailes sont ma force,
Le ciel est mon domaine,
Le monde est mon écorce.
Viens avec moi et je t’entraîne,
Voir les fées incantatrice de la haine,
Là où les anges de l’amour s’étreignent
Mon cerveau devient volatile et obscène,
Tel un emblème Tout Puissant.
Brillant comme une ultime lueur,
Froid et humide comme une ombre,
Mon âme lentement se meurt,
Dans les ténèbres qui fécondent.
Je suis la fleur perdue dans un désert
Je suis l’imperfection de la perfection
La laideur dans la beauté
Je suis ni l’un ni l’autre,
Tel un le sage en deuil,
Tel un Homme perdu.

 

Antoine

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